Avant de lire la suite de l’article, définissez par vous-même les 5 besoins indispensables à la vie humaine, par ordre décroissant. Vous allez peut-être être surpris(e)…
1. Au début était le souffle…
Bien sûr, l’oxygène est le premier ” carburant ” fondamental de tout être vivant. Même si un apnéiste comme Budimir Å obat peut retenir sa respiration pendant 24 minutes et 11 secondes, nous mourrons très vite si nous arrêtons de respirer. Des neurones aux muscles, l’organisme a besoin d’oxygène pour fonctionner et évacuer le CO2 qui s’accumule.
C’est pour cela qu’il est important de développer et d’entretenir ses capacités respiratoires pour se maintenir au mieux de notre forme. En effet, au fil des années, des difficultés respiratoires dues aux mauvaises postures, aux raideurs musculaires, à la sédentarité, etc. apparaissent et peuvent accélérer notamment les déclins cognitifs.
2. Boire et maintenir son taux d’hydratation
Le corps humain est composé d’environ 70% d’eau pour un adulte et 50% pour une personne âgée.. Elle varie également selon nos différents organes : 83 % de nos poumons, 79 % de nos reins !
Les bienfaits de l’eau sont nombreux. En voici quelques uns :
- L’eau améliore la digestion. …
- L’eau favorise une bonne concentration. …
- L’eau favorise la perte de poids. …
- L’eau aide à avoir une belle qualité de peau. …
- L’eau contribue au bon fonctionnement des muscles et des organes
-  L’eau régule la température du corps, aide à lubrifier nos articulations. …
Bref, il nous faut boire. Personnellement, j’ai toujours une gourde avec moi, même l’hiver. Et comme je n’aime pas particulièrement boire de l’eau, je bois toutes sortes de tisanes. Et quand je suis en entraînement ou en cours de danse, je bois des eaux minéralisées pour composer les pertes dues à la transpiration.
3. Quel est le troisième élément ?
Quand j’ai entendu cette question dans l’excellente émission sur le diabète que je vous conseille d’écouter en postcast, moi-même je me suis trompée. Quand j’ai posé la question autour de moi, 90% des personnes ont répondu la même chose que moi : manger.
Hé bien non, le troisième élément fondamental de l’être humain est le sommeil. Même si la privation de sommeil n’entraîne pas la mort proprement dite, au-delà de 72 heures d’éveil de graves symptômes apparaissent : (hallucinations, problèmes de coordination, difficultés à parler et raisonner, apathie, paranoïa…). Très vite, la manque de sommeil dégrade toutes les fonctions humaines.
En fait, le record humain est de 11 jours et 25 minutes. C’est la plus longue durée passée sans dormir par un être humain. Un record encore jamais égalé officiellement, décroché sans l’aide de stimulants en 1964 par Randy Gardner, alors lycéen à San Diego.
Comme on ne peut pas faire vraiment d’expériences sur les êtres humains, on l’a fait en 1989 sur des rats qui sont morts en trois semaines, plus vite donc que si ils avaient été privés de nourriture.
4. Manger
Bien sûr, on sait que manger est indispensable aux êtres vivants. Mais on peut survivre longtemps en mangeant très peu, notamment avec cette faculté incroyable du corps humain de transformer les lipides (donc nos réserves de graisse) en glucides, ces derniers étant indispensables au bon fonctionnement du cerveau.
Pour l’anecdote, le record de jeûne est détenu par par un jeune Écossais de 27 ans, Angus Barbieri, qui cherchait à maigrir (il pesait 207 kg). Suivi par les médecins de l’hôpital universitaire de Dundee, il a passé 382 jours sans manger de nourriture solide et perdu 125 kg. Une expérience à ne pas reproduire chez soi.
5. Et toujours bouger…
L’on connaît de plus en plus les effets délétères de la sédentarité sur la santé. Le corps humain n’est pas fait pour l’immobilité. Il n’est pas fait non plus pour tenir des positions pendant de longues heures : que ce soit assis au bureau, accroupi pour jardiner, actionner une raquette dans le cas d’un sportif de haut niveau, etc. , toutes ces contraintes auront des effets néfastes si l’on ne les neutralise pas avec de l’activité physique. Le pire, ce sont les enfants que l’on cloue sur une chaise pendant des heures, à l’âge où le corps a besoin d’un maximum de dépense physique.
À méditer : selon l’émission sur le diabète dont je vous parlais au début de cet article, il semblerait que même l’activité physique ne peut compenser les dégâts occasionnés par dix heures d’immobilité sur une chaise, ce qui est malheureusement le cas de beaucoup de personnes dans notre société contemporaine. Repensons aux enfants qui après 6-8 heures d’assises scolaires vont à nouveau s’asseoir sur le canapé familial pour jouer sur leurs écrans. Avec comme corolaire, des maladies qui affectent les gens de plus en plus jeunes (diabète, maladies cardio-vasculaires, arthrose, etc.).